Tu as toujours été formadable,
Tel le héros d’une fable,
petit bout de femme,
avec une si grande âme,
tu nous a tout donné,
et bien plus enc ore je sais,
tu as toujours mal vécu,
malgré tout il t’a fallu,
entre autre nous assumer,
de nous, bien t’occuper,
ton enfance était si rude,
ton adolescence si crue,
ensuite nous sommes arrivés,
ce qui n’a rien arranger,
et voulu ou pas,
tu n’as pas eu le choix,
tu nous a aimé,
même sans qu’on l’aie mérité,
puis tu as encore souffert,
lorsque tu as découvert,
qu’on allait te quitter,
tu t’es sentie abandonnée,
nous avons vécu,
frédéric et moi,
un peux en égoistes,
avec nos rares visites,
mais encore une fois,
même dans tout tes états,
tu ne t’es pas laissée aller,
tellement forte, tu as continué,
jusqu’a cet effort de trop,
j’aurais pu s’il le faut,
te donner ma vie sans dire un mot,
juste pour alleger tes maux,
tu as fini dans la dignité,
encore une fois éreintée,
pour ne rien montrer,
pour ne pas nous faire pleurer,
tu pensais peut être,
qu’il te restait encore deux êtres,
qui seraient assez soudés,
ensemble pour se consoler,
mais ce ne fût pas la cas,
j’en suis désolée, crois moi,
ce n’est que maintenant,
après si longtemps,
que je comprend son pourquoi,
il a voulu faire cela,
il était un peux comme moi,
mais ne le montrait pas,
se sentant abandonné,
lui aussi a fini par cèder,
mais pas comme toi par maladie,
mais parce qu’il était démoli,
depuis votre départ,
je vis un peux au hasard,
me demandant chaque jour,
si je trouverai l’amour,
que j’ai éprouvé pour vous,
et que j’ai encore beaucoup,
si je pourrai survivre,
a cette souffrance terrible,
vous m’avez lâché,
peut être même oublié,
maintenant c’est moi qui souffre,
qui m’enfonce dans ce gouffre,
espèrant trouver la lumière,
retrouver des repères,
mais sans vous c’est dur,
car mon coeur n’est plus pure,
remplis de haine et déception,
j’attend avec raison,
le moment ou je vous rejoindrai,
avec tant d’impatience même si je sais,
que je dois vivre pour mes bébés,
le jour de ma délivrance viendra,
et j’en suis sur, me libèrera,
et alors a mon tour,
je ferai souffrir autour,
de moi les gens qui m’aiment,
mais je suppose que c’est la vie,
que ca doit se passer ainsi….
